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Cet article vise à démontrer comment un marché exposé à un événement catastrophique s'efforce de trouver un équilibre entre les politiques d'adaptation et d'atténuation par le biais de stratégies de R&D. Notre analyse révèle que, dans notre cadre, il n'existe pas de compromis entre l'adaptation et l'atténuation. La relation critique existe plutôt entre l'adaptation et la pollution car l'adaptation (accumulation de richesses) augmente le taux de croissance de l'économie, ce qui conduit à un flux de pollution plus élevé en raison de l'effet d'échelle. Nous étudions également les effets à long terme des taxes sur la pollution sur les taux de croissance et l'influence de la probabilité d'événements catastrophiques sur ces résultats. Nos résultats suggèrent que même avec une probabilité plus élevée de catastrophe, l'économie peut intensifier ses efforts de R&D, à condition que le taux de pénalité découlant d'un événement brutal reste suffisamment élevé et que l'économie soit confrontée au risque d'un scénario apocalyptique. En outre, nous montrons que les taxes sur la pollution peuvent favoriser une croissance accrue à long terme, les effets positifs étant plus prononcés lorsque la probabilité de catastrophe est élevée, à condition que le taux de pénalité soit suffisamment élevé. Enfin, nous constatons que la croissance de la pollution peut être plus élevée avec des intrants moins polluants en raison d'un effet d'échelle, un phénomène qui s'apparente au paradoxe de Jevons.

Référence :

Mavi, C.A.
Creative destruction vs destructive destruction: A Schumpeterian approach for adaptation and mitigation
in : Mathematical Social Sciences, (2024), vol. 127. pp. 36-53.

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